À l'acquisition de son glowstick orange, Aléria pourra influencer une peur déjà existante dans l'esprit d'une personne ou d'un animal, et ainsi pister sa proie en suivant l'effluve qu'elle dégage, qu'elle percevra beaucoup plus facilement grâce à son pouvoir. Elle ne pourra néanmoins pas provoquer cette peur ou exercer une trop grande influence (par exemple, une peur légèrement présente ne pourra se muer en angoisse incontrôlée). De plus, son pouvoir se retournera également contre elle, ce qui la rendra plus susceptible d'être effrayée à des degrés plus "forts" que ces camarades.
«Let the hunt begin.»
Histoire:
Il y a de ces jours où l’on ferait mieux de rester chez soi, n’est-il pas ? La Seigneur et princesse Manzanee, en vadrouille sur ses terres n’avait d’autres préoccupations, comme tout future reine se doit, de se faire plus charmante. Lissant ses longs cheveux fins, noir comme le jais, clairsemé de mèches de jade et d’azur, lustrant son poil soyeux et doux et prenant soin de toute sa haute personne, en bref, elle était prête à minauder, à chercher et défier les pauvres mâles victimes de la douce fragrance de ces dames en période de chaleur. Un jeu de séduction auquel la sombre femelle adorait s’adonner. Sans arrière-pensée. Evidemment. Elle voulait juste profiter, voir dans leur regard vitreux, l’admiration, le désir voire l’adoration. Jubilant de ces pauvres loups transis. De plus, depuis qu’elle avait rejoint la meute des Assassins, la veuve noire en elle se cachait mieux encore, pour ne s’éveiller que lorsque la princesse le décidait. Elle n’avait retiré de cette adhésion que du bénéfice. Même si techniquement, elle était sous les ordres des trois frères…
Ce jour-là, d’ailleurs, où le froid n’était pas encore là, mais où déjà le givre se déposait la nuit, c’est le Maître Ezio qu’elle croisa. S’ensuivit joute verbale, regards enflammés et rires cristallins. Tout pour le faire craquer, le faire chavirer. Sensuelle, charnelle. Elle se frottait contre lui, le défiant plus encore. Mais Manzanee n’était pas la seule à s’amuser ainsi, de son côté, le Maître Nelehd en faisait tout autant. Séducteur, charismatique. Ils se jaugèrent ainsi quelques minutes. L’après-midi touchait à sa fin. La pénombre du coucher de soleil rendait l’instant plus étrange comme décalé, d’un autre temps. Et sans doute perdirent-ils tout deux pattes dans leur propre jeu. Car l’irréparable fût commis. Ils s’unirent quelques part, au fond des bois de l’île funèbre. On ne sait pas exactement ce qu’il s’est passé ce jour-là. Ni Manzanee, ni Ezio n’aillant visiblement l’envie d’en faire par à quiconque.
Non, l’histoire de cette portée ne s’arrête pas vraiment là. Car, alors que les petits spermatozoïdes d’Ezio prenait leur temps pour remonter jusqu’à l’ovule de Madame, il y eu une seconde fécondation.
Quelques temps plus tard –quelques heures ? Une journée ? Allez savoir…- , alors que la louve anthracite se retrouvait frustrée, vexée de s’être laissée avoir et surtout, dans une colère noire à l’encontre de cet abruti d’Ezio, alors qu’elle retournait aux grottes inondées afin de lui faire part de cette colère et de lui faire sentir par un bon coup de crocs, la princesse ne tomba pas sr le bon frère.
Dans les grottes, il n’y avait qu’Altaÿr. L’aîné des trois frères, tout aussi charmeur et bien foutu que ses frères. Celui qu’elle avait rencontré en premier. Celui qui lui avait toujours fait un effet un peu particulier. Qui se montra ce jour-là presque sympathique, elle, les nerfs à fleurs de peau, se laissa calmer par cette voix grave, suave, apaisante. Sans l’avoir jamais vraiment montré, ni exprimé, Manzanee avait toujours été impressionné par ce puissant mâle au regard mordoré. Peut-être que si elle avait croisé l’un des deux autres frères plus tôt, cela aurait été différent… En attendant, là non plus on ne sait pas vraiment ce qu’il se passa. L’odeur des chaleurs pas encore estompé car la fécondation n’étant pas achevée, la seconde erreur fût commise. Simplement, le Maître et la princesse se joignirent dans une étreinte pas si innocente que ça.
Était du fait d’Altaÿr ? Une envie soudaine de jouer avec l’une de ses Seigneurs ? Ou bien la dites Seigneur Nelehd avait vu là un moyen de se venger une première fois de l’affront d’Ezio ? Il est vraiment difficile de le déterminer, car suite à cela, la louve semblait en vouloir aux deux mâles…
Il y eu donc approximativement deux fécondations dans le même temps. La partie est donc à la fois d’Ezio et d’Altaÿr. A trouver néanmoins qui est le véritable père de chacun et chacune, bon courage aux papas !
Ainsi commencent la vie de Neeya, Ceezare, Alastaïr, Khaï, Rod, Héra et Aléria… Entre deux pères, et une mère aux caractères tous bien trempés. Je vous laisse imaginer la portée, qui saurait faire parler d’elle sans problème !
Encore jeune, Aléria est la représentation même de la petite fille à peine née: enfermée dans le cocon rassurant de la protection parentale et des jeux sans fins entre frères et sœurs, c'est une petite extrêmement naïve et insouciante, persuadée que le monde tournerait à la perfection si tout le monde était ami, ne comprenant pas comment les gens font pour ne pas s'aimer. Optimiste et de bonne humeur, elle affiche toujours un sourire sur sa frimousse parfois maculée de boue, résultat de ses expéditions plus ou moins clandestines. Car oui, Aléria est une aventurière née. Toujours contente de partir en vadrouille, elle est toujours accompagnée de se deux plus chers amis, sa curiosité et une petite luciole enfermée dans le flacon qu'elle porte à la patte gauche et qu'elle a nommé Pierre, faisant du petit insecte son confident. Cherchant toujours à élargir son cercle de connaissance, elle n'hésite pas à aller à la rencontre de chacun, grands ou petits, jeunes ou vieux, sans même chercher à savoir si la personne pourrait lui nuire. Bien qu'elle n'aime pas particulièrement se faire remarquer, elle a encore du mal à coordonner ses petites pattes et se montre parfois maladroite, à son plus grand dam. Boule d'énergie poilue, elle ne manque jamais une occasion d'embêter ses frères et soeurs ou à faire tourner la tête de ses parents qu'elle adore entendre râler, dénichant les pires subterfuges pour que sa fratrie se fasse houspiller. Eh oui, vous l'aurez compris, pour la gaie Aléria, le monde n'est que source d'amusements où tout le monde devrait être ami pour profiter pleinement de la vie, et bien qu'elle apprendra à ses dépend que le monde n'est pas celui qu'elle croit, une seule phrase ne semble pour l'instant correspondre à la brune: "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil!"
Son caractère changera radicalement au fur et à mesure qu'elle grandira, j'éditerai au fur et à mesure des Rps ~